Partie de chasse

Faim, elle avait faim... et même très faim. En gros c'était la musique qui tournait en boucle dans sa petite cervelle depuis près d'une demi-heure. Laolya avait dit: "Va nous chasser quelque chose, moi j'irais chercher de quoi l'assaisonner." donc elle était partie chasser quelque chose, sauf que pour l'instant le quelque chose en question se résumait à quelques inscetes ennuyeux et collant qui pullullaient dans cette abondance de plante odorantes, toxiques, médicinales ou autres.
Elle en avait marre aussi avisa-t-elle un cailloux loin des herbes piquantes qu'elle venait de traverser ponctuant son avancée de "aïe" et autres "ouille".

Une fois sur son perchoir Nouhala entreprit de dérouler les bandes qu'elle avait autour des bras, il faisait un peu chaud tout de même.
A chaque fois quelle allait à la chasse Nouhala mettait ses bandes de cuir, elles étaient pratiques et la protégeaint bien.
Elle se réservait les rouges pour la vie de tous les jours et les noires pour les grandes occasions comme les fêtes. Jamais elle ne sortait sans ses bandes !
Laolya lui avait d'ailleurs confectionné 3 étuis pour son anniversaire, un pour rouler chaqu'une de ses paires de bandes, ces étuis ne la quittaient jamais non plus d'ailleurs.
Une fois ses bandes déroulées elle s'amusa à les faire tournoyer pour chasser les insectes autant que pour sécher la sueur qui risquait d'abimer ses précieuses bandes.
Scrutant les environs tel un oiseau de proie elle se laissa glisser à bas de son rocher, il lui avait sembler appercevoir un mouvement un peu au nord.
Tenant les bandes pliées dans ses mains elle avança prudement dans cette direction.
Si un truc comestible arrivait elle l'aurait avec le Boa textile.

C'est la guerre elle même qui était venu se mêler de l'histoire du ventre creux de la demoiselle. Et on pouvais dire qu'il avait le mot pour rire.
Passant de chasseur à chassée, la demoiselle qui était entrain d'avancer lentement se dirigée tout droit vers un Guet apens que lui avait dressé un Ouglinak.

Ce félin à la peau lisse et mauve est typique des collines rocailleuses des contrées humaines. Ils font la terreur des randonneurs insouciant, et des chasseurs malchanceux. Et apparemment notre chère petite humaine faisait partit de ces chasseurs qui allaient à l'encontre d'une mauvaise rencontre.

L'ouglinak ayant repéré sa proie grâce à l'odeur qu'elle laissée échapper dans l'air en faisant tournoyer ses bandes humides de transpiration. Il n'était pas difficile grâce à l'odorat développé de l'animal de lui tendre un guette apens. Grâce à l'une de ses deux grandes tentacules se terminant en ventouses pleines de pointes hérissées et empoisonnées. Qu'il laissait trainer dans un buisson comme susceptil proie pour prédateur affamé.

Attendant tapis dans l'ombre d'un rocher sa longue tentacule posé au sol et bougeant lentement comme un appat, il attendait avec patience l'approche de la demoiselle afin d'en faire son repas.

Ouglinak créature lvl 4 : Agressif Chaotique.

Insouciente, Nouhala marchait furtivement jusqu'à ce qu'elle espérait être un truc comestible, un gros truc comestible... non, une ENORME truc comestible!
Bandes aux poignets près à taper sur tout ce qui bouge, Nouhala se faufile entre hautes herbes et roches, agissant comme si elle était un énorme félin à l'affût de sa pauvre petit proie qui lui servirait très bientôt d'excellent repas.

Manque de chance pour elle, elle ne tomba absolument pas sur une ENORME bestiole comestible. L'objet de ses convoitises se trouvait bien devant elle mais cela ressemblait plus à une figue écrasée agitée de spasme qu'à un truc comestible et consistant.
Insouciante mais loin d'être bête, la jeune fille s'écarta un peu laissant à sa bande de cuir l'immense honneur d'aller tatouiller l'étrange chose peu appétissante qui s'étalait négligement devant elle.

Telle un serpent, la bande rempa jusqu'à la tentacule. Elle commença par la tapoter doucement avant d'y aller avec plus d'insistance... aucune réaction. Curieuse, Nouhala lança à bande remonter la trace de cette étrange chose.
La bande rampa d'abord docilement avant de se heurter à quelque chose de gros, de très gros... de trop gros.